Avantages et limites

La médiation est un processus volontaire et ouvert quant au résultat. Le médiateur aide les médiés, sous leur propre responsabilité, à trouver une solution dans un cadre confidentiel. La médiation est ainsi avant tout une chance donnée de part et d'autre pour s'entendre. Elle peut permettre une résolution pacifique d'un différend. Toutefois, un résultat ne peut être garanti.

La participation à la médiation est volontaire pour le patient et pour le professionnel de santé. Chacune des parties peut librement refuser une médiation ou mettre un terme à la médiation.

Pouvoir recourir à un tiers neutre formé à la médiation peut aider le patient et le professionnel de santé à rétablir ou renforcer le dialogue. Cela permet aux médiés d'être écoutés dans leurs émotions et besoins.

La solution est toujours commune, sur mesure, conclue par les parties elles-mêmes, assistées le cas échéant de leurs proches ou conseils. L’accent n'est pas mis sur le droit ou la capacité de convaincre un juge de la justesse de ses prétentions. Toutefois, s'il y a un besoin d'indemnisation, le volet juridique entre en compte au niveau des assureurs responsabilité professionnelle.

La médiation permet parfois d’envisager le maintien de la relation de soins ou du lien social avec une confiance rétablie ou renforcée.

Il s'agit d'un moyen simple et relativement rapide pour résoudre un différend.

Le processus est entre les mains des parties, de sorte à ne pas devoir suivre des règles de procédures strictes. Le déroulement de la médiation peut ainsi être adapté aux besoins des médiés.

Le bon déroulement de la médiation présuppose toujours le bon vouloir des parties : il faut une volonté commune des parties de chercher, de bonne foi, une issue.

La médiation présuppose aussi une capacité des médiés à pouvoir participer au processus, le cas échéant avec le soutien d'un proche.

Le secteur de la santé mentale est un champ particulier, auquel la médiation en santé peut s'adapter en fonction de l'autonomie de la personne et de l'objet du différend.

Un éventuel handicap psychique ou cognitif, voire une incapacité au niveau juridique, n'excluent pas d'office une médiation concernant des questions de santé. Au besoin, un proche, la personne de confiance ou l'éventuel tuteur peuvent être associés.

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